Suite à un incendie, cette maison a vue sa superficie réduire, passant de 160 m² à 110m². Le projet consistait en une rénovation et une extension du bien sinistré afin de retrouver les espaces perdus.
La rénovation de l’étage fut totalement remodelée. Cette nouvelle structure en bois façonne l’étage de façon moderne et élégante. Ainsi le nouvel étage se démarque du reste de la maison par son vocabulaire résolument contemporain qui tient à dialoguer avec le patrimoine passé.
Sur ce dernier étage, la nouvelle toiture aborde trois pentes différentes dans l’alignement des parties existantes.
La différenciation des pentes et l’apparition de trois volumes distincts est une volonté architecturale répondant à un besoin programmatique mais aussi afin d’éviter un projet massif et monolithique, écrasant la maison existante.
Dans ce registre la faille, centrale sur le projet, amène une rupture volumétrique.
La séparation vitrée fend le volume de la surélévation en deux et permet d’accéder au balcon.
De l’intérieur, cette faille permet une pénétration de la lumière uniforme mais aussi de visionner confortablement le paysage. Cette lumière vient apporter une qualité spatiale assurée. La faille, centrale au projet, fend l’étage à la verticale afin de couper son horizontalité.
De l’extérieur, la faille apparaît comme une brèche permettant de traverser la maison de part en part. Comme traversée de lumière, la faille apporte un éclairage naturel apaisant.
De plus, ce bandeau lumineux vient apporter une qualité spatiale indéniable au projet qui entame un nouveau dialogue entre intérieur et extérieur.